Pourquoi ramasser les feuilles sur une pelouse ?

Ramasser les feuilles sur une pelouse est recommandé pour plusieurs raisons :

1. Prévention de l’asphyxie de la pelouse

•Les feuilles qui s’accumulent sur la pelouse forment une couche opaque qui bloque la lumière, l’air et l’eau. Cela empêche l’herbe de respirer et de recevoir les nutriments nécessaires.

•Cette couverture peut entraîner un jaunissement ou même la mort de certaines zones du gazon.

2. Prévention des maladies fongiques

•Lorsque les feuilles mortes restent humides sur la pelouse, elles créent un milieu propice aux champignons et aux moisissures. Ces maladies peuvent se propager et endommager la pelouse, surtout pendant l’automne et l’hiver où l’humidité est élevée.

3. Protection de la biodiversité du sol

•Une trop grande couche de feuilles empêche la faune du sol (vers de terre, insectes bénéfiques) de bien s’y développer. Un sol bien aéré et vivant est essentiel pour maintenir une pelouse saine.

4. Esthétique et propreté du jardin

•Une pelouse recouverte de feuilles mortes peut rapidement paraître négligée. En retirant régulièrement les feuilles, le jardin reste propre et agréable à voir tout au long de l’automne.

5. Préparation pour le printemps

•En enlevant les feuilles en automne, on permet à la pelouse de se préparer à mieux repousser au printemps. Un gazon qui a bien reçu la lumière et l’air durant l’hiver repartira plus vigoureusement à la belle saison.

6. Utilisation des feuilles mortes

•Les feuilles mortes peuvent être recyclées en compost ou en paillis pour enrichir le sol du jardin ou protéger les plantes fragiles durant l’hiver.

Conseils pour ramasser les feuilles

•Vous pouvez utiliser un râteau, une tondeuse équipée d’un bac de ramassage, ou encore un souffleur pour faciliter le travail.

•Une fois ramassées, il est possible de les composter ou de les étaler au pied des arbustes pour les protéger du froid.

Ramasser les feuilles est donc un geste bénéfique non seulement pour la pelouse, mais aussi pour l’ensemble du jardin.

Novembre, le moment de planter vos bulbes.

Oui, novembre est un moment idéal pour planter des bulbes dans le jardin ! Voici quelques raisons et conseils pour profiter pleinement de cette période :

Pourquoi planter des bulbes en novembre ?

1.Sol encore travaillable : En novembre, le sol est généralement encore meuble et facile à travailler avant que les premières gelées sévères n’arrivent.

2.Préparer une floraison printanière : Planter en automne permet aux bulbes de bien s’enraciner pendant l’hiver, pour offrir une floraison dès les premiers jours du printemps.

3.Meilleure résistance aux maladies : Les bulbes plantés en automne sont souvent moins vulnérables aux maladies fongiques et aux parasites.

Quels bulbes planter en novembre ?

•Tulipes : Variétés colorées qui fleuriront en avril-mai.

•Jonquilles et narcisses : Idéales pour des massifs ensoleillés, elles fleurissent en mars-avril.

•Jacinthes : Parfaites pour les bordures et les jardinières, elles diffusent un parfum agréable au printemps.

•Crocus : Ils fleurissent en tout début de printemps, parfois même dès février, et apportent une touche colorée dans les pelouses et les parterres.

•Anémones, perce-neige, muscaris : Parfaits pour des zones ombragées du jardin.

Conseils pour la plantation des bulbes en novembre

1.Choisir un emplacement adapté : Les bulbes de printemps aiment le soleil ou la mi-ombre et nécessitent un sol bien drainé pour éviter la pourriture.

2.Respecter la profondeur de plantation : En règle générale, on plante les bulbes à une profondeur équivalente à deux ou trois fois leur hauteur. Par exemple, un bulbe de 5 cm de hauteur sera planté à 10-15 cm de profondeur.

3.Planter en groupe : Pour un effet naturel et dense, plantez les bulbes en petits groupes ou en masse plutôt qu’en ligne.

4.Arroser légèrement : Après la plantation, un léger arrosage est utile pour tasser le sol autour du bulbe, mais sans excès.

Quelques astuces supplémentaires

•Associer les bulbes avec des vivaces : Pour un massif plus riche, vous pouvez associer vos bulbes à des plantes vivaces qui prendront le relais de la floraison après le printemps.

•Ajouter de l’engrais : Un peu de compost ou d’engrais spécial bulbes peut être mélangé au sol pour leur donner un bon départ.

Planter des bulbes en novembre permet de préparer un jardin coloré dès la fin de l’hiver, avec peu d’efforts et des résultats garantis pour le printemps !

Nid de frelons dans un arbre

Pour identifier un nid de frelons asiatiques, voici quelques points clés à surveiller :

1. Lieu et hauteur du nid

•Les nids de frelons asiatiques se trouvent souvent en hauteur, dans les arbres, à environ 5 à 20 mètres du sol.

•Ils peuvent également se nicher sous des toits, dans des abris de jardin, des garages, ou même des haies, mais toujours dans un endroit abrité et plutôt en hauteur par rapport aux nids de guêpes ou de frelons européens.

2. Forme et taille du nid

•Le nid a une forme sphérique ou légèrement allongée, avec une taille qui peut atteindre jusqu’à 1 mètre de hauteur.

•En début de saison, il est plus petit (de la taille d’une orange) et grandit au fur et à mesure que la colonie se développe.

•La structure est constituée de papier mâché fabriqué par les frelons eux-mêmes à partir de fibres végétales, ce qui lui donne une texture légèrement rugueuse et striée de gris et de beige.

3. Entrée du nid

•Contrairement aux frelons européens, dont le nid peut avoir plusieurs ouvertures, le nid de frelons asiatiques possède une seule ouverture située généralement en bas, par laquelle les frelons entrent et sortent.

4. Présence et comportement des frelons

•Les frelons asiatiques sont de couleur sombre, avec un corps noir et des bandes orangées sur l’abdomen.

•Si vous voyez plusieurs frelons dans les environs d’un nid, ils ont un vol caractéristique assez rapide et sont souvent en quête de nourriture (abeilles, fruits, etc.).

•Ils peuvent devenir agressifs si l’on s’approche trop de leur nid (en général à moins de 5 mètres).

5. Période d’observation

•Les nids sont souvent observables à la fin de l’été et en automne, quand ils sont à leur taille maximale.

•Au début du printemps, les reines commencent à construire de nouveaux nids, qui sont donc plus petits et moins visibles.

Précautions

•Ne vous approchez pas trop d’un nid de frelons asiatiques. Ils peuvent devenir dangereux s’ils se sentent menacés.

•En cas de doute, il est préférable de contacter des professionnels (pompiers, apiculteurs, entreprises spécialisées) pour la destruction du nid.

L’identification correcte d’un nid de frelons asiatiques est essentielle pour la sécurité et la préservation des abeilles, leur principale proie.

Quand tailler les arbustes à floraison estival ?

Quand tailler les arbustes à floraison estival ?

Les arbuste dont la floraison estivale s’étend de mai à septembre environ. Elle se développe sur les rameaux de l’année précédente, donc attention à ne pas intervenir avant la floraison au risque de ne pas voir de fleurs s’épanouir l’année suivante.

Nouvelle loi

 Depuis le 1er septembre2021, vous avez le droit d’aller chercher votre balle ou votre animal de compagnie dans le jardin de votre voisin à condition qu’il se soit retrouvé là par accident. Ou bien encore tailler vos arbres et arbustes qui dépasse de son côté.Bien sûr, vous devez faire preuve de bon sens. Si le voisin est à la maison, sonnez d’abord. S’il n’est pas à la maison, vous pouvez entrer et sortir rapidement du jardin.

Le brunissement des conifères : comment y remédier ?

Le brunissement des conifères : comment y remédier ?

La mode des haies de conifères semble avoir perdu du terrain, ce qui n’empêche pas qu’il en existe de très nombreuses, d’un certain âge. Qu’il s’agisse de Thuya,de cyprès (Cupressus) ou de faux-cyprès chamaecyparis il est fréquent que ces conifères subissent des attaques parasitaires qui ne sont pas sans lien avec des conditions de culture dégradées.

Les principales attaques subies par les conifères

Se manifestent par une forme de brunissement plus ou moins roux ou rougeâtre, mais les causes peuvent être différentes :

  • brunissement fongique des ramilles : ce sont des champignons qui en sont à l’origine. Généralement, ils s’immiscent dans l’arbuste par une blessure due soit à une attaque de ravageur, soit à un stress de culture (manque ou excès d’eau, carence nutritive, taille inadaptée ou hors saison). Parmi les autres maladies cryptogamiques, plus rares mais plus sévères dans un environnement trop humide, citons le chancre cortical du cyprès (Seiridium cardinale) et la maladie des taches foliaires du thuya (Didymascella thujina).
  • bupreste du thuya il s’agit d’insectes xylophages vert métallique passant par le stade de larves blanchâtres qui entrainent le dessèchement du feuillage en creusant des galeries qui vont perturber la circulation de la sève.
  • cochenilles à carapace ou à bouclier : elles colonisent les conifères, sucent leur sève et font dépérir les jeunes pousses.
  • Acariens rouges : ils vont se nourrir de la sève de l’arbuste ce qui va entrainer une décoloration des ramilles, puis leur dessèchement.
  • phytophthora : pourriture brune du collet et des racines qui rend le conifère roux.
  • pucerons : les colonies de gros pucerons bruns sur l’écorce peut finir par faire brunir le feuillage, notamment dans les régions à hiver clément.

Comment prévenir le brunissement des conifères

Pour éviter les différents stress qui peuvent favoriser ces attaques subies par les conifères, il conviendra, en termes de prévention, d’observer des conditions de culture adaptées à ces arbustes que l’on pense trop souvent faciles à faire pousser.

  • pour éviter le stress hydrique, installez un système d’arrosage au pied des conifères et paillez,
  • respectez le calendrier de taille des haies conifères, à savoir mars-avril, voire août-septembre, par temps sec, en utilisant du matériel désinfecté et affûté pour une coupe nette,
  • faites un apport de compost ou fumier décomposé en automne, tous les 3 ans, pour les nourrir,
  • préférez une haie variée constituée de différentes espèces de feuillus et de résineux plutôt qu’une haie mono-espèce de conifères propice aux épiphyties,
  • anticipez le développement futur des arbustes et espacez-les de 1m,

Quelle lutte biologique pour stopper le brunissement des conifères ?

Pour éradiquer les champignons, il conviendra de supprimer les parties brunies porteuses des agents pathogènes, en les mettant dans le compost s’il chauffe suffisamment pour les anéantir. La pulvérisation de bouillie bordelaise est intéressante surtout de façon préventive : attention à ne pas en abuser pour ne pas diffuser trop de cuivre dans le sol, ce qui peut être toxique pour les vers et la faune auxiliaire.

Contre les insectes xylophages, il est difficile d’agir de façon curative. Seuls les prédateurs naturels des larves vous aideront à limiter les dégâts (oiseaux, abeilles, guêpes, fourmis…).

Les acariens, cochenilles et pucerons se font manger par les auxiliaires naturels mais ils sont généralement insuffisants. Vous devrez commencer par couper les pousses infestées puis entreprendre une lutte biologique en lâchant des acariens prédateurs, des chrysopes, des punaises prédatrices, des coccinelles et en évitant l’utilisation systématique du pyrèthre qui nuit également aux prédateurs naturels de ces acariens et insectes. Pour en savoir plus et bien apprendre à soigner les végétaux d’ornement ainsi que les légumes et les fruitiers par toutes sortes de méthodes alternatives naturelles, curatives et préventives, 

Permaculture en couche

Quels paillis pour les plantes ?

Quels paillis pour les plantes ?

Pailler le sol pour ne pas laisser la terre à nu permet de conserver un sol frais et de limiter la propagation des adventices : le jardinier aura moins besoin d’arroser.Mais face à la diversité des matières, y a-t-il des paillis plus adaptés à certaines cultures potagères, du fait de leur composition ou de leur texture ?

Les différentes matières de paillis

Les tontes de gazon sont un paillis facile à récupérer si vous avez une vaste pelouse : il conviendra de les faire sécher au soleil pour éviter la fermentation avant de vous en servir comme paillis riche en azote, disposé en couche peu épaisse. Il est fin et s’oppose à la paille qui est drue, sèche ne risquant pas de fermenter lorsqu’elle forme une couche épaisse. Forcément, ces deux matières ne seront pas destinées aux mêmes cultures.

Les feuilles mortes ne constituent pas un paillis durable car elles se décomposent assez vite, alors que le BRF (bois raméal fragmenté) est l’un des paillis les plus résistants au temps.

Les chaumes de graminées (Miscanthus) ou les feuilles de fougères ont également une excellente durée de vie et, même s’ils sont posés en une grosse épaisseur, ils restent aérés tout en retenant bien l’humidité et la fraicheur des arrosages.

Préparer le sol avant de pailler

Quel que soit le paillis, il est important de nettoyer le sol, et sinon de le préparer à recevoir cette couche de matière.

Si des adventices ont poussé, il vous faut les supprimer : désherbez et enlevez toutes les feuilles sans les enfouir, ainsi que toutes les racines de chiendent, liseron, rumex, etc.

Décompactez la terre qui doit être bien ameublie sur 20 cm, avec une griffe ou une fourche-bêche. Avant le premier paillage, vous pouvez faire un apport de compost pour stimuler la formation d’humus et le travail des petites bêtes dans le sol. Ratissez pour bien niveler.

Plantez si ce n’est pas déjà fait et arrosez généreusement de façon à ce que le paillis entretienne déjà l’humidité du sol.

Enfin, paillez sans attendre (sauf autour des trop petits plants qui devront grandir un peu avant) en utilisant le matériau adapté, selon une épaisseur propre à chaque culture.

Les paillis adaptés au potager et au jardin d’ornement

  • Les radis, épinard, laitue, chicorée, navets, haricots sont paillés avec des tontes de gazon sèches (1 à 3cm).
  • Les laitue, haricot, navet, épinard, chicorée, radis, choux, fraisier, poireau, courge, artichaut apprécieront un paillis de fougère (5 à 10cm).
  • Les carotte, courge, fraise, melon peuvent être paillés avec de la paille (5 à 10cm).
  • Les haricot, laitue, navet, chou, épinard, chicorée, radis, fraisier, poireau, courge, tomate peuvent être entourés de broyat de déchets verts ou de brf(5 à 7cm).
  • Les laitue, épinard, chicorée, navet, radis, chou, artichaut, fraisier, poireau, tomate supporteront bien un paillis de feuilles mortes (5 à 20cm).
  • Les salades dans leur ensemble peuvent être paillées avec des cosses de sarrasin ou des paillettes de lin (5 à 8cm).
  • La mâche acceptera les broyats de thuya ou de cyprès (1cm).
  • Les oignon, échalote, ail ne tolèrent qu’un paillis très sec à décomposition lente comme les feuilles de fougère sèches ou des broyats secs (1 à 2cm).
  • Les arbres fruitiers, comme les arbustes ornementaux, les haies, les rosiers et les vivaces, sont à pailler avec du BRF ou des feuilles mortes.
  • Les plantes de terre de bruyère sont les seules à accepter les paillis d’aiguilles de pin et d’épicéa.

Les oyas

Les oyas : pour un arrosage économe et régulier

La grosse tendance de cet année 2021 en matière d’arrosage se focalise sur les oyas : ces jolies poterie à enterrer ont tout pour plaire puisqu’elles sont dans une matière naturelle recyclable et qu’elles permettent d’arroser tout en douceur, sans gaspillage, avec régulation, de façon souterraine.

Origine des oyas

Les oyas sont des jarres d’irrigation munies d’un couvercle. La terminologie du mot vient de l’espagnol olla qui se prononce oya et désigne un « pot »

L’utilisation des oyas pour arroser les petits jardins relève d’une technique ancestrale qui remonte à deux millénaires au moins sans qu’on sache précisément déterminer l’origine géographique qui oscille entre la Chine, l’Afrique du Nord ou même l’Empire romain.

L’agriculture intensive en Occident qui s’est développée après la seconde guerre mondiale a donné également la tonalité des techniques de jardinage à savoir une utilisation systématique des produits phytosanitaires et un recours généreux aux arrosages aériens sans aucune préoccupation de la consommation d’eau.

Dans les années 1970, la permaculture s’est intéressée à ce système d’arrosage qui est en adéquation avec ses principes : une démarche responsable et équitable dans l’utilisation raisonnable des ressources de la nature, et respectueuse de l’Être humain.

Plus récemment, depuis quelques années, du fait de l’intérêt grandissant pour la permaculture. 

 

Danger le scolyte attaque nos arbres !

Le scolyte est un insecte opportuniste, qui profite de l’affaiblissement des peuplements de sapins et d’épicéas suite aux modifications climatiques et aux épisodes de chaleur à répétition depuis quelques années.

Vous pouvez voir les attaques d’insectes. Chaque trou correspond à la perforation d’un adulte. L’adulte rentre dans l’arbre, se loge sous l’écorce sous laquelle la femelle va pondre et creuser un certain nombre de petites galeries, c’est fulgurant. La sève de l’arbre ne s’écoule plus et l’écorce tombe, puis les insectes s’envolent et vont coloniser d’autres arbres. 

On  a affaire à une armée d’insectes qui s’est développée à la faveur de l’affaiblissement des peuplements  et de la chaleur. Suite aux printemps doux et aux automnes doux, on constate qu’il y a plus de générations d’insectes qu’auparavant.
Pour lutter contre le scolyte il faut abattre et évacuer les arbres atteints.

Comment recycler les déchets de taille?

Après avoir abattu ou élagué vos arbres et arbustes, la question se pose que vais-je faire de tout ces branchages.

La solution est de broyer vos déchets de taille pour en faire des copeaux.

Pour ensuite pouvoir les utiliser dans vos parterres ou pour en faire une litière pour vos animaux.